Cantal

Séjour en Auvergne

Cantal
(Salers et Tour du Puy Mary)

26-28 juillet 2017

Dans le cadre de la préparation du Tour du Mont Blanc fin août 2017 avec le trio BrBiJu, j’ai décidé de partir m’entraîner fourbement en solitaire en Auvergne, région que je voulais visiter depuis déjà quelques années : il y a des montagnes, des endroits avec peu de gens, c’est parfait. Seul problème, il y a du fromage partout, mais heureusement, les Auvergnats acceptent de remplacer cette étrange « nourriture » par de la sauce au poivre dans leurs burgers, sur simple demande.
Cette page ne contiendra donc pas de récit épique, puisque je n’ai croisé aucun puma, sheriff en colère ou méchante tenancière de maison d’hôte. Mais c’est un moyen de faire de la publicité pour l’Auvergne, ce qui fera plaisir à Pôpa FM, à Mamito et à l’españolita Carole !

JOUR 1. Visite de Salers

C’est une charmante cité médiévale perchée à 950 mètres d’altitude, de taille assez importante, comparée aux petits villages des environs. De quoi faire affluer les touristes.


Des ménestrels venant tout droit du Moyen Âge
 

Buste de Tyssandier d’Escous, « rénovateur de la race bovine Salers »

J’ai omis les œufs de caille ?! C’est une catastrophe !
Les vaches à l’honneur…

Combat à la sortie du village…

Le temps s’est dégradé petit à petit, jusqu’à la grosse averse. Il est donc temps de me rendre au Falgoux, lieu de ma randonnée qui commencera demain. J’ai prévu d’y camper cette nuit. Quelques photos en arrivant, alors que le brouillard s’installait.


Installation au camping municipal…

 

JOUR 2. Première partie de la randonnée

Vue de la randonnée dans son ensemble, avec un certain nombre de localisations pour comprendre les photos ci-dessous.

Du Falgoux à Mandailles

Le départ s’effectue par un temps plutôt ensoleillé, ce qui n’était pas vraiment prévu.

Après une bonne petite montée, vu sur Le Falgoux, d’où je suis parti :

Première pause au bord d’un cirque après une ascension assez rude dans la forêt. Les paysages sont magnifiques, mais peu à peu, le brouillard gagne du terrain.

Un buron en ruines…
On vient de passer le Roc des Ombres…

De l’autre côté de la vallée (où se trouve le Puy Mary, et où je serai demain !), les sommets sont dans le brouillard…


Le Puy Mary au loin (la pointe)

Le roc d’Hozières

Une BrBi…
A partir d’ici, les photos vont se faire beaucoup plus rare aujourd’hui, puisque le brouillard va être très envahissant à partir du sommet de Chavaroche.

Pas toujours facile de trouver son chemin dans ces conditions…

Les vaches sont blasées.

Numérobis ? Ça penche !

On croise régulièrement des vaches sur le parcours, sur les sentiers.

 

Passage par Saint-Julien-de-Jordanne pour rejoindre Mandailles. En fait, je hais ce village car il m’a d’abord causé une fausse joie, croyant qu’il s’agissait de mon lieu d’étape…

 

Arrivée à Mandailles un peu plus tard, l’église s’impose dès l’entrée.

Après l’installation sur le camping et la dégustation d’un burger Salers dans le centre, il est temps de passer une nouvelle mauvaise nuit sous la tente, pour partir au petit matin. Mais cette fois, le soleil est au rendez-vous et restera présent toute la journée (d’où le fait que je sois rentré rouge écarlate).

JOUR 3. Seconde partie de la randonnée

Retour au Falgoux depuis Mandailles

 

Sortie de Mandailles

 

Ça monte sec assez rapidement…

 

Vue depuis le Col du Perthus. Le Puy Mary est tout à droite, je suis censé y être cet après-midi…

 

Retour dans la forêt. Les arbres semblent me parler. Ça y est, je commence à manquer d’oxygène et à délirer !

 


Le Puy Griou

Les extra-terrestres m’observent…

Des sentiers parfois étroits nécessitent de laisser passer les gens.
Je ne sais pas ce qu’ils font dans MES montagnes aujourd’hui m’enfin passons…
LE moment tant attendu : une vue directe sur le Puy Mary, après plus d’un jour et demi de marche ! Sauf que c’est une vision d’horreur : je pensais avoir fait « le plus gros » des montées, je découvre avec stupeur au loin un sentier qui semble bien raide !

On se rapproche encore du moment fatidique…
Mais avant de tenter l’ascension du Puy Mary, passage par la « brèche de Roland » qu’il faut escalader. Ca bouchonne parfois un peu car il fait beau. S’il avait fait le temps de la veille, je me serais sans doute retrouvé seul, à glisser et à me fracasser le crâne…

 

Allez, C’EST PARTI ! COURAGE !

Une fois au sommet, évidemment (et heureusement, j’ai envie de dire !), le paysage est fantastique :

 

  Certaines photos mettent facilement en évidence le chemin qui vient d’être parcouru :

 Il y a beaucoup de touristes au sommet du Puy Mary, mais ils sont pour la plupart montés par l’autre côté où un escalier a été aménagé. C’est par là que je vais redescendre…
… Mais avant de redescendre… Que vois-je au loin ???
Et la bière locale, qu’on peut boire dans tous les bars, c’est celle là :

Cette petite pause alcoolisée pour tenter de faire disparaître les douleurs dans les jambes et les pieds n’enlève rien au fait qu’il reste environ 12 kilomètres à parcourir pour rentrer au Falgoux où ma voiture m’attend.

Le Puy Mary et son escalier s’éloignent…

 

Passage (imprévu car je me suis trompé et du coup je me suis rajouté un sommet à grimper…..) par le Puy de la Tourte

 

Du haut du Puy de la Tourte, vu sur le chemin qui m’attend : c’est tout droit en bas, avec de nouvelles montées et descentes. Comme je ne suis pas sur le GR « officiel » suite à mon erreur, j’ai dans un premier temps bien du mal à accéder à ce chemin (c’est une falaise en contrebas…)​

 

Mais mes errements m’ont permis de rencontrer Gripoil !

 

Vu arrière sur le chemin parcouru. A ce stade, je n’ai plus de jambes.

 

Je rencontre un certain nombre de troupeaux et de burons sur ce chemin.

 

Et tout à coup, je commence à croiser des maisons, qui sont CARRÉMENT RELIÉES A L’ELECTRICITÉ ! La civilisation approche, mais il y a encore beaucoup à descendre… A ce stade, je ne suis plus en état de prendre des photos :’)

Bilan de la randonnée sur deux jours : 62 kilomètres, un peu plus de 2500 mètres de dénivelé +.

Une conclusion pour ne pas me faire disputer par Dame : ce fut court mais intense, je n’ai pas été déçu par les paysages, et cette boucle de randonnée fut très intéressante, elle permet de voir où on passera dans quelques heures (ce qui est parfois assez flippant : genre « mais tout à l’heure je suis censé être en haut de cette montagne tout là-bas au bout du monde ?! ».
J’apprécie beaucoup l’âme des petits villages auvergnats tels Le Falgoux. Éloignés de tout, ils ont encore une allure authentique, même si un certain nombre de maisons sont abandonnées.
En résumé, l’Auvergne, ça vous gagne, il faut y aller !*

*Mes pieds n’approuvent pas ce message.

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1 Comment

  1. Pouce levé !

    On est bien gentil de t’avoir laissé rentrer chez toi quand même (cause ton désamour pour le fromage)

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