Le Grand Guius, qui se plaint traditionnellement dès que le soleil se montre au-delà de 20°C, a décidé de se rendre dans le Sud de l’Espagne en plein mois d’août durant cinq jours, parce que… il en avait envie et qu’il trouvait cela rigolo.

En gros, c’était la température les après-midis.
Mais il faut admettre que leurs thermomètres urbains ne sont pas toujours très au point…
Et encore un bébé non mais c’est pas possible !

Bon, je commence par traiter de la chaleur, pour tenir ma réputation de chauphobe, mais franchement, c’est mieux Séville par 38° que Metz par 27° + temps lourdingue.
En plus, ils ont trouvé la solution, ils tendent des toiles partout dans les rues… Et essaient de cacher le soleil par des architectures improbables.

Les chiens aussi ont trouvé la solution…

Mais en fait, le seul vrai « souci » rencontré fut celui de la langue.
Déjà que je ne suis pas apte à communiquer avec mes congénères français, en Espagne alors que je n’ai jamais fait d’Espagnol, c’était assez épique. Mais même pas peur, et comme je parle Briton comme une vache espagnole (LOLOL), osef, j’y vais.

La plupart des « dialogues » de ce séjour se sont déroulés ainsi.
– Holà buenos machinchosos! Blablatos doulalala tololablablatos blalblatos ??
– …
– English ?
– Heu…
– Blablabla about trucing blablaing ?
– Heu… Yes (?)
Mais tant que j’ai ma chambre d’hôtel, mon manger et ma cerveza, le reste n’est que détails. Surtout que la cerveza, elle est pas chère, en Espagne ô/

Parlons un peu de l’Espagnol en images…

L’Espagnol est violent…
L’Espagnol est un joyeux fêtard…
L’Espagnol est reconnaissant et me fait construire de belles places…
 Mais l’Espagnol est très violent…

 

Heureusement, l’Espagnol sait présenter ses frites convenablement à Ma Majesté…

L’Espagnol est aussi très croyant, car il construit de belles églises partout. En voici un petit échantillon.

 

Difficile de ne pas faire un petit point sur la cathédrale et sa Giralda

 

 

 

Moi, j’aime bien les palmiers !

 

On la voit de loin !

 

Sonnent les cloches ! Et c’est pas discret.

 

 

 

 Sur ces photos, le jaune fluo est plus dû à l’appareil qu’à la peinture…

 

 

 
Le Mausolée de Christophe Colomb…

 

 

Bon, je vous passe le trésor et d’autres salles, je pense qu’on peut trouver des photos plus belles sur Gogole ! Comme le montre ce schéma on peut monter dans la fameuse Giralda. J’avoue que j’avais déjà crapahuté toute la journée, et que l’affiche m’a fait hésiter. En effet, j’avais traduit « 35 rampes et 17 escaliers ». Arrivé en haut, j’ai constaté qu’il s’agissait de 17 marches. L’Espagnol n’est vraiment pas une langue claire.
En tout cas, une fois arrivé en haut, ça en vaut la peine (peine qui, en fait, est petite, ça se monte facilement o/ mais ça c’est parce que je suis sportif, vous, je pense que vous auriez du mal.) : vue sur la cour des orangers, sur la vieille ville, sur la banlieue et les installations plus moch modernes :

 

 

Coucou les gens dans la piscine là-bas !!

 

Autre monument incontournable, le château, le Real Alcázar, juste à côté de la cathédrale. L’entrée à 9,50 euros (après la cathédrale à 8 euros !) m’a fait hésiter, mais au final, je n’ai pas regretté… et puis ça change du style de nos châteaux d’Europe du Nord. Là aussi, une sélection de photos, car j’ai tendance à m’emballer quand je voyage seul.

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont des céramiques partout, dans cette ville.

 

Autre lieu spectaculaire (et c’est rare quand ça date du XXème siècle :trolleyes:), la Place de l’Espagne :

 

 

 

 

 

De nombreux parcs ombragés ont fleuri dans la ville…

 

J’ai visité le Musée des Beaux-Arts. Je ne suis pas vraiment fan de la peinture, mais je trouve que le bâtiments et ses cours intérieurs valent le détour.

 

Il paraîtrait que la coutume picarde d’attacher des enfants à des arbres viendrait de cette oeuvre de Pedro Millan du XVème siècle…
Ici, Pedro de Mena nous a figé dans la pierre le visage d’une jeune enseignante en attente d’une mutation…
Allez, un peu de sérieux, une visite de Séville autour de 1600, par Louis de Caullery.

Pour finir, quelques autres bâtiments ou rues agréables à l’oeil…

 

 

 

Belle lune !

 

 

Le Pont Isabelle II enjambant le Guadalquivir…
 
Le Parlement d’Andalousie…
Une révolte ??? Pas loin de mon hôtel en plus ! L’Espagnol est donc aussi un rebelle…

Au final, j’en ai eu plein les yeux pendant cinq jours, et, à travers mes lunettes de soleil, j’ai apprécié l’architecture très colorée, mêlant différents styles, avec les constructions d’origine musulmane, dans une Espagne ensuite aux mains des Rois Très Catholiques… Beaucoup de touristes, beaucoup de Français, mais pas d’impression d’étouffement, les rues ne sont pas bondées (sinon, je ne serais pas sorti de l’hôtel). Soyons clair, cet article n’est pas exhaustif.

Bref, l’Espagne, ça vous gagne ! o/

Quelques références pour certains visiteurs… D’abord quelques bars…

Br ?
Presque !
 
Et puis un cimetière. J’ai failli CREVER DANS D’ATROCES SOUFFRANCES à cause de ce cimetière, Dame ! Déjà, j’ai marché je ne sais pas combien de temps en plein soleil, pour deux raisons :
1. Déjà il était loin d’où j’étais ;
2. Je ne sais pas spatialiser les choses dans la vie. Admettons que l’hôtel soit le point A, le cimetière, le lointain point B. Je veux aller de A à B. Je pars de A, je marche, je me repère sur une carte avec un « Vous êtes ici », cool, je suis presque au point B, je continue. 1 heure après, j’étais quasiment revenu au point A sans faire exprès, j’ai du tout recommencer.
Ensuite, autour de ce con de cimetière que j’ai voulu visiter pour toi, pas un bar ! Enfin si, 2 bars fermés le long de la route. J’étais comme le capitaine Haddock dans le désert. Et tout ça pour arriver et voir ça :
Ce fut la journée la plus FAILique de ce voyage ô/
Du coup, j’ai pris en photo le mur aussi :

 

Voilà.