Milan

Le 28 juin 1914, un étudiant nationaliste serbe, Gavrilo Princip, décide de déclencher la Première Guerre mondiale en assassinant l’archiduc d’Autriche.

Il est aujourd’hui communément admis par les historiens qu’il avait alors à l’esprit que toute guerre avait forcément une fin, et que ce serait alors l’occasion, dans les décennies futures, de commémorer l’Armistice par un jour férié.

Tout ça pour dire que Jour férié –> week-end de trois jours –> Fuite.

Où ? A Milan.
Petit tour d’une (petite) partie de la ville.

Curiosité la plus célèbre et majestueuse de la ville, la cathédrale, le Duomo.

Elle se devine de loin, mais ce n’est qu’en arrivant sur la place qu’on s’aperçoit que, ouais, elle est grande et belle, quand même. Faut admettre que celle de Laon, à côté, fait un peu squelettique.
S’il faut émettre une critique, c’est la présence des gens qui pullulent de partout, au milieu des pigeons suicidaires.
La nuit, elle a de la gueule aussi !
En revanche, il faut bien le dire, l’intérieur est très, très sombre. Sans les projecteurs, on se cognerait contre les colonnes. Cette photo a été prise au péril de ma vie, je me suis fait disputer par un Italien qui voulait que j’achète un ticket pour acquérir le droit de photographier.
D’ailleurs, il y a des militaires à toutes les entrées…
Et si vous êtes en jupe un peu trop courte, entrée refusée !

 

La place du Duomo, qui donne notamment sur la galerie Victor-Emmanuel II :
Le centre de Milan comporte d’autres édifices religieux, en voici une petite dose !
San Simpliciano, une des églises les plus anciennes de la ville (premières traces du IVème siècle) :

Église Santa Maria del Carmine :

San Stefano Maggiore :

San Gottardo :

San Carlo al Corso, sur la Piazza san carlo, où j’ai mangé une pizza aux moules et aux calamars en en commandant une au hasard (parce que moi l’Italien vous savez !) :

Une autre église… Quelque part vers l’Ouest de Milan, la nuit. Non, je n’abandonnerais pas ma stratégie de marcher au hasard jusqu’à me perdre…

Autre monument à ne pas rater, le château des Sforza (Castello Sforzesco), forteresse du XVème siècle (« Le prince et les arts », Le Filarète, toussa toussa…), qui mélange un peu les styles :

Les chats chassent les pigeons dans les douves… Heureusement pour les pigeons, ce chat était un peu dyspraxique…

Des bâtiments abritant des musées du château… Cette résidence secondaire milanaise me convient bien.

Une autre belle place de Milan, à deux pas de la cathédrale (sauf si en la cherchant, on refait le tour de la ville trois fois, ça fait un peu plus de trois pas), la Piazza dei Mercanti :

Le théâtre et la place de la Scala :

Et enfin que serait « Milano » sans ses transports improbables d’un autre âge… (Oui, faut bien les expérimenter quand l’hôtel est un peu excentré !)
Pour info, frauder dans ces machins-là coûte 26,50 euros en cas de contrôle 😀

 

Un métro de la ligne 1, dont le circuit est un serpentin interminable :

Vue de la gare, la nuit. Comme ça brille ! Et c’est là que s’achève le week-end milanais…

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1 Comment

  1. La AC note les efforts fait par le GB. En effet, les commentaires rendent le compte-rendu beaucoup plus intéressant. D'ailleurs, le titre du blog n'est-il pas "A&R Récits.. " ? Milan peut remercier le GB pour toute la publicité qu'il lui fait !

    Bref, ça a l'air sympa Milan mais je commencerais par Rome malgré tout !

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