Haut lieu de pèlerinage pour tous les professeurs d’Histoire-géographie depuis les années 1990, voici la cité de Châlons-en-Champagne.
D’abord, quelques clichés de la cathédrale Saint-Etienne…

 

Notre-Dame-en-Vaux
Maisons Canoniales, Notre-Dame-en-Vaux
Louis-Michel van LOO (1707-1771), d’après Portrait de Louis XV, tableau peint en 1763 aujourd’hui conservé à la bibliothèque de versailles. Huile sur toile. NB : le tableau est droit, c’est le photographe qui est bancal…
Anonyme, Le Massacre de la saint Barthélémy
Début du XVIIIème siècle, après 1715. 
Eau-forte et burin sur papier vergé.
« Le massacre des Huguenots fait à Paris le 24 août 1572 Jour de S. Barthelemi, au moins de dix mille d’entre eux, entrautres de Gaspar de Coligni Amiral de France (…)« 
Anonyme, La Procession de Ligue
D’après le tableau de François II BUNEL le Jeune (1552-1599), début du XVIIIème siècle, après 1715. Eau-forte et burin sur papier vergé. 
« Procession de la fameuse Ligue contre Henri IV en 1593« 
Joseph VARIN (né à Châlons-en-Champagne en 1740), Sainte Sophie de Constantinople, 1787-1790, 
Eau-forte et burin sur papier vergé.
« AVIS AU SUJET DES CHIENS QU’ON MENE DANS LES EGLISES. Le respect que l’on doit à Dieu, et la Sainteté de son Temple, devraient suffire à des Chrétiens pour ne pas mener des Chiens à l’Eglise, et ne pas souffrir qu’ils les y suivent. Le Saint-Esprit ordonne expressément dans l’Apocalypse, de les chasser de la Maison de Dieu, et d’en ôter tous les scandales : Foris Canes etc. Ces Animaux remplissent le lieu Saint de leurs ordures, et d’un bruit qui trouble la piété des Ministres et des Fidèles. Chose scandaleuse de vor des Chrétiens s’occuper de leurs Chiens en présence de Jésus-Christ, tandis que les Anges sont devant lui dans un profond abaissement ! Mais si, nonobstant cet avis, ceux à qui il s’adresse, continuent à commettre une semblable profanation, ils ne trouveront pas mauvais qu’on fasse leurs Chiens, et même qu’on les fasse tuer hors de l’Eglise. (…) On avertit aussi des Hommes de certaines Professions, qui entrent dans l’Eglise avec des Tabliers, des Peignes sur la tête, ou avec les Cheveux en papillotes, de ne plus s’y présenter dans un extérieur aussi indécent. Permis d’imprimer et afficher, ce 24 Juillet 1749. »
Croix de procession, Italie (?), fin du XVème siècle. La croix repose sur un globe muni dans sa partie inférieure d’une douille d’emmanchement pour la hampe. Cette sphère était à l’origine décorée de médaillons rapportés ou de geos cabochons fixés par des griffes de sertissage de forme circulaire. Seules les quatre montures subsistent.
Sainte Tanche (Kaamelott : « Ne me prenez pas pour une tanche » Mevanwi. Hmmm !)
Pierre calcaire sculptée en ronde bosse, polychromie postérieure. Provenant de l’ancienne schapelle Sainte-Prudentienne à Châlons.
En arrière-plan sur la gauche, votre serviteur.
Tête de Joseph d’Arimathie, Champagne, vers 1500. Provient de l’ancienne collégiale de Notre-Dame-en-Vaux.  L’arrangement des cheveux, la présence d’un bijou sur le couvre-chef, signes distinctifs d’une certaine aisance, incitent à reconnaître « l’homme d’Arimathie qui alla trouver Pilate et réclama le corps de jésus » mentionné par Matthieu.
Retable de la Passion dit « de la prison », Champagne, milieu du XVème siècle
Le singe d’Hector Barbossa ?

 

Le petit musée du cloître de Notre-Dame-en-Vaux permet de voyager au coeur de l’ancienne vie canoniale, entre les colonnes du cloître de la collégiale :

 

Autre Musée, celui des Beaux-Arts et d’Archéologie. Au rez-de-chaussée, une galerie de peintures, et, peut-être plus intéressante, une collection de gravures et d’estampes.

 

 Au premier étage, une autre collection, notamment des statues, objets du culte, reliquaires, retables, croix de procession… Quelques photos, mais attention, c’est très flou !
Plus insolite, dans la salle adjacente, « les oiseaux du Musée de Châlons-sur-Marne » (sic). 2818 oiseaux y sont conservés. La collection fut constituée fin XIXème siècle (legs du docteur Dorin, puis ajouts d’Eugène Thierry) et organisée à partir de 1975. Elle est notamment composée d’une espèce aujourd’hui disparue, le pigeon migrateur américain. 287 spécimens non européens restent à identifier.